
Cher Ferrisson, qui êtes-vous ?
Nous sommes des militants bien actifs du côté progressiste de la clôture, que ce soit sur le plan syndical, coopératif, environnemental ou féministe. En fait, nous coopérons avec toute forme d’énergie pouvant, pacifiquement et démocratiquement, renforcer le filet social du Québec et améliorer sa situation environnementale. Nous sommes :



Darisse BELLAVANCE
Darisse BELLAVANCE est la productrice déléguée, l’âme damnée de l’équipe, celle qui incarne le quotidien paperassier de la production. Ensuite, c’est elle qui, lors des tournages, assume toute seule la captation audio (une console) et vidéo (trois caméras), ce qui, en ajoutant l’éclairage softbox, la rend parfois stressée. Allez savoir pourquoi ! Enfin, c’est elle qui surveille Nelson aux différentes étapes de la réalisation. Côté carrière, elle a commencé comme secrétaire à Québec Téléphone, chez elle à Rimouski, et a fini au fédéral comme experte en relations de travail (congédiements illégaux, santé-sécurité, équité, etc.). Elle a aussi assumé la présidence de sa section locale (Québec) de l’Alliance de la fonction publique pendant quelques années.
Nelson DUMAIS
Nelson DUMAIS agit en tant que journaliste intervieweur, infographiste, réalisateur, monteur, bidouilleur techno et gosseux de code HTML pour le site Web, un ensemble symbiotique dont les éléments s’imbriquent naturellement. Communicateur de carrière, incluant 30 ans dans la presse écrite, cet historien de formation aime tellement sa nouvelle vie professionnelle qu’il paierait pour l’exercer. Ce qui oblige ses camarades à le surveiller pour ne pas qu’il le dise et que ça se sache. Allez quêter des fonds après ça ! Syndicalement parlant, Nelson a été actif (souvent en tant que poteau) entre 1967 et 1981, tant à la CEQ (devenue CSQ) qu’à la CSN et au SPGQ. Après 1981, son implication sociale a été assaisonnée à la sauce anarcho-syndicale.
Fernand FOISY
Fernand FOISY, hélas décédé en septembre 2018, était le producteur, le gars qui connaissait tout le monde, jeunes ou vieux, qui négociait ceci et cela, qui savait compter et qui ne lâchait jamais, jamais, jamais. Un pit bull. C’était un syndicaliste à vie. Un jour, il était tombé dans la marmite et avait mordu tous ceux qui avaient tenté de l’en faire sortir. Il avait beau avoir été secrétaire général du Conseil central de Montréal (celui de son ami Chartrand), il était à l’aise dans tout environnement syndical. Il avait un plan de match, le Fernand. Il voyait toutes les émissions de Ferrisson comme autant d’outils pouvant soutenir la lutte contre le néolibéralisme.



Jean-Pierre LAPORTE
Arrivé chez Ferrisson au début de la Saison 3, Jean-Pierre LAPORTE a comblé le départ de Fernand. Depuis, en plus de s’impliquer dans les productions, il établit tous les contacts nécessaires au renforcement financier de notre entreprise. C’est sous sa houlette que Ferrisson a commencé à accepter certaines productions facturables, pour peu que le client soit une organisation progressiste (p. ex. un syndicat, une coop, etc.). Diplômé des HEC, Jean-Pierre a été, dans une vie antérieure, expert en relations de travail pour le compte du gouvernement fédéral. Fait à signaler, quand il était plus jeune, il rêvait d’autogestion et il avait été très impressionné par la saga de Tricofil, comme on peut le remarquer sur son T-shirt…
André LECLERC
André LECLERC est producteur associé depuis le début de notre Saison 6. En plus de collaborer avec Jean-Pierre, il assume souvent le rôle de journaliste intervieweur. André a fait carrière dans le mouvement syndical où sa plume élégante lui a valu le surnom de poète de la FTQ. Fait à signaler, il est le président du Centre d’histoire et d’archives du travail (CHAT), ce qui a permis à Ferrisson de produire Debout face au mépris (ci-haut, vers le bas du menu de la Saison 4), un documentaire sur la dure grève à la Canadian Gypsum. André qui, soit dit en passant, fait l’objet de la première émission de la Saison 9, a publié chez M Éditeur une imposante biographie de Fernand Daoust.
Patrice-Guy MARTIN
Patrice-Guy MARTIN est stratège numérique depuis notre Saison 6. C’est quoi ? Pour Ferrisson, c’est Monsieur Cybermarketing, dans son cas, un monsieur abondamment souriant et très efficace, mais dont les voies sont normalement impénétrables. Pour tout dire, Patrice-Guy est un nerd. Dans la vraie vie, il est responsable des services numériques et de la promotion à Polytechnique Montréal, un poste hautement mérité après une trentaine d’années de journalisme techno en compagnie, la moitié du temps, de Nelson Dumais. À ce titre, il a longtemps été rédac-chef du périodique montréalais Direction informatique.


André LAPLANTE
André LAPLANTE est l’ami de Ferrisson. Après une belle carrière au sein de différents syndicats FTQ, dont les Métallos, et à l’IRÉC, il a entrepris de donner un coup de main aux artisans du projet FERRISSON. Et il le fait très bien du reste. On l’a vu à l’œuvre au financement, à l’entrevue, à la co-réalisation… Son coup d’éclat ? Le métrage oublié sur Émile Boudreau, deux heures de matétiel tourné par le regretté cinéaste Pierre Falardeau, qu’il nous a refilé pour montage et réalisation. Le résultat est Maudit qu’on était pauvre, un petit bijou que l’on retrouve ci-haut au menu de la Saison 7 sous l’appellation Émile Boudreau.
Denise BOUDREAU
Denise BOUDREAU, fille du susnommé Émile Boudreau, est une professionnelle de la langue qui vérifie bénévolement toutes nos productions sans miséricorde aucune. Doit-on préciser que la mise en ligne d’une émission implique un processus complexe, une série d’étapes dont au moins un passage chez Denise où, typiquement, une liste de cinquante et quelques fautes est compilée. L’équipe est heureuse de pouvoir compter sur la collaboration de cette nouvelle recrue qui, comme nous, a à cœur de vous présenter des œuvres de qualité.



Quels sont les objectifs de ce site ?
Allez visionner la courte vidéo en haut de la page d’accueil (une durée de 3 minutes avec de la belle musique…). Pour ce faire, cliquez sur la vignette en haut de ce texte. On y voit Nelson Dumais discuter le bout du gras avec le militant environnemental Pascal Bergeron, cela sur un lot appartenant à une entreprise d’hydrocarbures.
Qui vous paie pour faire ce travail ?
Personne ! Depuis le début du projet (automne 2013), nous ne nous sommes jamais versé de salaire et n’avons pas l’intention de le faire. Nous nous organisons pour entrer dans nos frais avec les dons que nous recevons. En réalité, notre salaire est ce privilège que nous avons de rencontrer des gens extraordinaires, parfois des inconnus, parfois des figures publiques, et de les mettre en lumière dans une production vidéo de notre cru. C’est une sorte de petit bonheur qui n’a pas de prix.
Si on vous commande une production ?
Évidemment, si un organisme progressiste nous commande une production, c’est-à-dire nous embauche comme fournisseur de services, nous allons vouloir être payés raisonnablement. C’est ce qui nous permet d’améliorer la qualité de nos équipements. Toutefois, le client devra être reconnu comme organisation progressiste.

Comment choisissez-vous vos sujets ?
Des syndicats, des groupes, des membres de notre équipe suggèrent des noms autour desquels nous débattons en début de saison. Dès lors, nous contactons ces gens et organisons la logistique afférente. À ce jour, nous avons tourné dans les grandes régions de Montréal, de Sherbrooke et de Québec, dans les Laurentides et, pour notre plus grand bonheur, dans le Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et en Jamésie.
Quand le projet va-t-il prendre fin ?
La première émission a été enregistrée en novembre 2013. Quand à la fin du projet, nous ne savons pas quand elle se produira et rien n’indique que nous nous en approchons. Évidemment, la COVID-19 nous a beaucoup ralenti.
Peut-on utiliser vos émissions chez nous ?
Si vous êtes une coop, un syndicat, un groupe populaire, environnemental, féministe, bref, si votre organisme est progressiste, si vous n’entendez pas en tirer un quelconque avantage financier, vous avez le droit d’utiliser à vos fins l’ensemble de nos émissions. Nous exigeons cependant que vous indiquiez clairement que Ferrisson en détient la propriété intellectuelle.