André Laplante
Série : Les Militantes / Les Militants |
Bien avant qu’il ne devienne directeur de l’information chez les Métallos, André Laplante avait pu développer ses talents naturels de communicateur auprès des ruraux des hauts pays de Rimouski-Amqui-Matane. Ces citoyens, regroupés sous les bannières d’Opération Dignité I et II, lui avaient permis de comprendre l’importance fondamentale du respect dont tout militant devait faire preuve auprès des gens.
Effectivement, sans respect, personne n’arrive à faire vraiment partie d’une organisation. Et cela fut la marque de commerce d’André Laplante à la FTQ, chez les Cols Blancs de Montréal, chez les Menuisiers-charpentiers (Section locale 9) et chez les Métallos.
Bon visionnement.
Compléments à l’émission
Communicateur qui sait écouter, homme respectueux qui sait parler.
André Laplante, homme de culture et de convictions progressistes, a cheminé toute sa vie dans la militance populaire, en y faisant preuve d’un respect tout à fait remarquable. Que ce soit auprès de ruraux luttant contre la tranquille dépossession, ou auprès de travailleurs syndiqués, il a réussi à y mettre en place des mécanismes d’information autonomes et viables.
Les années 80 l’ont amené à Montréal où il a découvert la FTQ et sa structure. Il y est devenu un apôtre de l’information syndicale, notamment auprès des Cols blancs de la Ville de Montréal et du syndicat des charpentiers-menuisiers.
Mais l’essentiel de sa carrière de communicateur, il l’a passée chez les Métallos du Québec où il est devenu directeur de l’information. Il y a bâti une structure encore bien vivante aujourd’hui, soit un réseau pan-québécois de correspondants fournissant des contenus pour les publications du grand syndicat et pour celles des instances locales.
Son tour de jardin complété, André Laplante est passé à l’institut de recherche en économie contemporaine, l’IREC, un organisme progressiste fondé par Jacques Parizeau, où il a assumé là aussi, la responsabilité des communications.
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