Fronts communs et avenir syndical
Série : Vision essentielle |
À la CSN, la responsabilité des grandes négociations, notamment celles se déroulant en mode intersyndical, relèvent, depuis belle lurette, du premier vice-président. Ainsi, c’est Caroline Senneville qui a été la stratège CSN lors du Front commun de 2015 et François Enault, celui du Front de 2023. Jacques Létourneau, président de la centrale de 2012 à 2021, n’a pu qu’amorcer les grandes négos de 2015, cela en 2011, alors qu’il était premier VP. Il a effectivement transféré ce fardeau à sa camarade Senneville dès sa nomination à la présidence. Cela ne signifie pas que le président de la CSN s’abstient d’ajouter ses petits grains de sel. Loin de là. Il suffit de visionner l’entrevue que nous avait accordé Jacques Desmarais (ci-haut au menu de la Saison 10) pour apprécier l’impact de l’intervention du président de la CSN, à l’époque Marcel Pepin, sur la conclusion des grandes négos de 1975-1976.
Jacques Létourneau, lui, s’il a vu se préparer le Font commun de 2023, c’est comme ex-président devenu commentateur médiatisé qu’il en a suivi le déroulement. Voilà pourquoi Ferrisson qui l’a rencontré récemment dans le cadre de la série « Les militantes / Les militants », n’a pu s’empêcher de le questionner sur cet aspect fondamental de la vie syndicale. Il en a résulté ce témoignage fort intéressant que nous vous présentons ici-même dans la série « Vision essentielle ». En prime, si on greffe à ces propos une réflexion sur l’avenir du syndicalisme, la table se trouve bien mise pour de sérieuses discussions en famille.
Bon visionnement.
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