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Cher Ferrisson, qui êtes-vous ?

Nous sommes des militants bien actifs du côté progressiste de la clôture, que ce soit sur le plan syndical, coopératif, environnemental ou féministe. En fait, nous coopérons avec toute forme d’énergie pouvant, pacifiquement et démocratiquement, renforcer le filet social du Québec et améliorer sa situation environnementale. Nous sommes :

Darisse Bellavance
Darisse Bellavance, femme orchestre
André Leclerc
Nelson Dumais, réalisateur, etc., chez Michèle Brouillette
fernand-foisy
Fernand Foisy, cofondateur, décédé en 2018

Darisse BELLAVANCE

Darisse BELLAVANCE est la productrice déléguée, celle qui incarne le quotidien de la production. Ensuite, c’est elle qui, lors des tournages, assume toute seule la captation audio (une console) et vidéo (trois caméras 4K), ce qui, en ajoutant l’éclairage, la rend parfois… stressée. Enfin, c’est elle qui aide Nelson aux différentes étapes de la post-production. Côté carrière, elle a commencé secrétaire à chez elle à Rimouski et a fini agente en relations de travail (congédiements illégaux, santé-sécurité, équité, etc.) au gouvernement fédéral. Elle a aussi été, pendant 10 ans, présidente de son syndicat appartenant à une section locale de l’Alliance de la fonction publique.

Nelson DUMAIS

Nelson DUMAIS agit en tant que journaliste intervieweur, infographiste, réalisateur, monteur et bidouilleur techno, un ensemble improbable dont les éléments arrivent quand même s’imbriquer. Communicateur de carrière, incluant 30 ans dans la presse écrite de Montréal, il adore sa nouvelle vie professionnelle. À un point où il paierait probablement pour l’exercer, ce qui oblige ses camarades à le surveiller pour ne pas que ça se sache. Allez quêter des fonds après ça ! Syndicalement il a été actif comme militant sans grade entre 1967 et 1981, tant à la CEQ qu’à la CSN et, an passant, au SPGQ. Après 1981, son implication sociale a été cependant assaisonnée à la sauce anarcho-syndicale.

Fernand FOISY

Fernand FOISY, hélas décédé en septembre 2018, était le producteur, le gars qui connaissait tout le monde, qui négociait ceci et cela, qui savait compter et qui ne lâchait jamais, jamais, jamais. Un pit bull. C’était un syndicaliste à vie. Un jour, il était tombé dans la marmite et avait mordu tous ceux qui avaient tenté de l’en faire sortir. Il avait beau avoir été secrétaire général du Conseil central de Montréal (celui de son ami Chartrand), il était à l’aise dans tout environnement syndical. Par exemple, il avait le numéro personnel de Fernand Daoust. Fait ç souligner, il voyait toutes les émissions de Ferrisson comme autant d’outils pouvant soutenir la lutte contre le néolibéralisme.

Jean-Pierre Laporte, producteur
André Leclerc chez Aurélie Lanctot pour une entrevue
Patrice-Guy Martin, intervieweur et stratège numérique

Jean-Pierre LAPORTE

Arrivé chez Ferrisson au début de la Saison 3, Jean-Pierre LAPORTE a comblé le départ de Fernand. Depuis, en plus de s’impliquer dans les productions, il établit tous les contacts nécessaires au renforcement financier de notre entreprise. Diplômé des HEC, il a été expert en relations de travail pour le compte du gouvernement fédéral. À ce titre, il a été collègue de Darisse, tous deux agissant un peu comme conseillers syndicaux auprès d’employés lésés travaillant dans des boites non syndiquées relevant du Fédéral. Fait à signaler, quand il était aux HEC, Jean-Pierre rêvait d’autogestion et avait déposé un mémoire sur la légendaire saga de Tricofil.

André LECLERC

André LECLERC est producteur associé, un titre assez vague qui lui permet très souvent d’assumer le rôle de journaliste intervieweur. André a fait carrière dans le mouvement syndical où sa plume élégante lui a valu le surnom de poète de la FTQ. Fait à signaler, il est le président du Centre d’histoire et d’archives du travail (CHAT), ce qui a aidé Ferrisson de produire Debout face au mépris, un documentaire sur la dure grève à la Canadian Gypsum, et l’Histoire du SEPB, ce syndicat de cols blancs très important à la FTQ. André qui, soit dit en passant, fait l’objet d’une émission de la Saison 9, a publié chez M Éditeur une imposante biographie de Fernand Daoust.

Patrice-Guy MARTIN

Patrice-Guy MARTIN est journaliste-intervieweur et, surtout, stratège numérique. C’est quoi ? Pour Ferrisson, c’est Monsieur Cybermarketing, un monsieur souriant très efficace dont les voies sont normalement impénétrables. Pour tout dire, Patrice-Guy est un nerd. Dans la vraie vie, il est responsable des services numériques et de la promotion à Polytechnique Montréal, un poste hautement mérité après une trentaine d’années de journalisme souvent en compagnie de Nelson. À ce titre, il a longtemps été rédac-chef de publications appartenant à Transcontinental. Ajoutons enfin qu’il assume avec Darisse la responsabilité de l’infolettre.

André Laplante, ami de Ferrisson
Denise Boudreau, vérificatrice-correctrice

André LAPLANTE

André LAPLANTE est l’ami de Ferrisson. Après une belle carrière chez les Métallos, à la FTQ et à l’IRÉC, il a entrepris de donner un coup de main aux artisans du projet FERRISSON. Et il le fait très bien du reste. On l’a vu à l’œuvre au financement, à l’entrevue, à la co-réalisation… Son coup d’éclat ? Le métrage oublié sur Émile Boudreau, deux heures de matériel tourné par le regretté cinéaste Pierre Falardeau, qu’il nous a refilé pour montage et réalisation. Le résultat se nomme Maudit qu’on était pauvre, un vrai petit bijou qui se retrouve ici-même

Denise BOUDREAU

Denise BOUDREAU, fille du susnommé Émile Boudreau, est une professionnelle de la langue qui vérifie bénévolement toutes nos productions sans miséricorde aucune. Doit-on préciser que la mise en ligne d’une émission implique un processus complexe, une série d’étapes dont au moins un passage, voire deux ou trois, chez Denise où, typiquement, une liste de cinquante et quelques fautes, erreurs, problèmes et autres bibittes est compilée. On comprend que l’équipe est très soulagée de pouvoir compter sur la collaboration d’une telle experte.

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Filage d’un micro sur Roger Valois, VP émérite de la CSN
Quelques émissions de Ferrisson
La première mise en ligne. Cliquez sur la vignette.

Qui vous paie pour faire ce travail ?

Personne ! Depuis le début du projet (automne 2013), nous ne nous sommes jamais versé de salaire et n’avons pas l’intention de le faire. Nous nous organisons pour entrer dans nos frais avec les dons que nous recevons. En réalité, notre salaire est ce privilège que nous avons de rencontrer des gens extraordinaires, parfois des inconnus, parfois des figures publiques, et de les mettre en lumière dans une production vidéo de notre cru. C’est une sorte de petit bonheur qui n’a pas de prix.

Comment choisissez-vous vos sujets ?

Des syndicats, des groupes, des membres de notre équipe suggèrent des noms autour desquels nous débattons en début de saison. Dès lors, nous contactons ces gens et organisons la logistique afférente. À ce jour, nous avons tourné dans les grandes régions de Montréal, de Sherbrooke et de Québec, dans les Laurentides et, pour notre plus grand bonheur, dans le Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et en Jamésie.

Peut-on utiliser vos émissions chez nous ?

Si vous êtes une coop, un syndicat, un groupe populaire, environnemental, féministe, bref, si votre organisme est progressiste, si vous n’entendez pas en tirer un quelconque avantage financier, vous avez le droit d’utiliser à vos fins l’ensemble de nos émissions. Nous exigeons cependant que vous indiquiez clairement que Ferrisson en détient la propriété intellectuelle.

Avez-vous une relève ? Avez-vous de l’aide ?

Pour ce qui est de la relève, jusqu’ici, non. Pour l’aide,vous pouvez contribuer à nous faire connaître, à nous présenter des gens extraordinaires, ou encore à cliquant généreusement sur notre formulaire de don ci-après. Merci d’avance.

Retouchez-vous certaines de vos émissions ?

Nous produisons à un rythme intensif et nous sommes très peu nombreux. Euphémisme. Ainsi, il arrive que des problèmes ne soient pas repérés à temps. Par ailleurs, certaines émissions des saisons 1 et 2 ont été refaites avec du meilleur équipement quand il a été possible de le faire.

Qu’en est-il de ces compléments vidéo ?

Dans la plupart des boîtes, le métrage non utilisé dans une production reste sur les tablettes. Chez nous, nous en tirons des clips d’intérêt que nous proposons en complément à nos émissions. Ainsi, rien d’intéressant n’est perdu.

 

 




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Texte mis à jour le 1er novembre 2024