André Leclerc
Série : Les Militants / Les Militantes |
André Leclerc a été associé à Ferrisson depuis les quasi-débuts. Au printemps 2014, il acceptait en effet de rencontrer notre petite équipe pour une entrevue de 25 minutes qui fut mise en ligne à l’été. Retraité de la FTQ, fauteur de troubles positifs, poète de talent, pilote expérimenté dans le gotha syndical canadien, l’homme était aussi porte-parole du Centre d’histoire et d’archives du travail (CHAT), un OBNL un peu complémentaire à Ferrisson.
Les atomes crochus se sont alors avérés en nombre plus que suffisant. En assez peu de temps, André Leclerc va devenir un camarade de travail. Tour à tour, il va débusquer de grosses pointures syndicales pour ajouter à la liste des militants interviewés, il va flairer quelques fonds de tiroir pour aider au financement problématique de Ferrisson, il va tirer profit de ses connaissances encyclopédiques sur l’histoire syndicale québécoise pour agir en pro comme journaliste-intervieweur.
Il va de soi que l’entrevue publiée en 2014 fut rapidement jugée dépassée et, de ce fait, mise en attente d’une réfection majeure, d’où ce document que vous consultez actuellement. Tout a finalement été refait (à l’exception des suppléments 8 à 12 ci-après) et la vieille entrevue, retirée.
Bon visionnement.
Compléments à l’émission. Cliquez sur les vignettes.
Homme d’action par vocation / Homme de plume par nature
En 1970, André Leclerc joint la minuscule équipe des conseillers de la FTQ, un regroupement syndical majeur mal nanti quant aux moyens. Dès lors, et pendant 38 ans, ce scribe de talent va assister à la métamorphose du petit comptoir de services syndicaux, en une véritable centrale dont le rôle d’acteur social et politique devient incontournable dans le Québec moderne.
Pour son plus grand bonheur, on le plonge, dès son arrivée, dans des crises qui vont marquer la société québécoise : Octobre 70, lock-out à la Presse, bisbille dans la construction, Front commun de 1972, contrôle des salaires, United Aircraft et autres grèves infernales partout au Québec.
Tout au long des années 1980, devant le terrible déferlement du néolibéralisme, André Leclerc va participer activement au combat et à la résistance du mouvement syndical contre ce fléau.
Enfin, après 2 ans de coopération syndicale en Afrique, il devient, à son retour, l’homme de la solidarité internationale à la FTQ. Depuis, son militantisme n’a pas vraiment ralenti.
Cela pour dire que si André Leclerc, homme de plume, homme d’action, a été un témoin important dans l’histoire de la FTQ, il en a aussi été un acteur y ayant laissé des traces bien visibles.
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