Paul Cliche
Série : Les Militantes / Les Militants |
Journaliste à La Presse et au Devoir, Paul Cliche joint les rangs de la CSN vers la fin des années 60 et, le Deuxième front en tête, milite au Conseil central de Montréal. Il devient l’homme du FRAP, un parti municipal qui affronte le maire Drapeau. Plus tard, il contribuera au lancement du RCM. Fait à signaler, ses efforts d’unification de la gauche québécoise ont débouché sur la fondation de Québec Solidaire.
Paul Cliche rêve à une vraie réforme électorale soit la représentation proportionnelle.
Compléments à l’émission
Supplément 1 : Les années … molles (cliquez sur la vignette). | |
Supplément 2 : Seize ans à la fonction publique (cliquez sur la vignette). |
Artisan de l’unité de la Gauche québécoise
Il est impossible d’avoir fréquenté la mouvance souverainiste progressiste sans avoir rencontré Paul Cliche.
Fils de la Révolution tranquille, ce Beauceron est devenu, à la CSN, un des soldats du « Deuxième front et un proche de Michel Chartrand. Il a été porteur de ballon au FRAP, membre fondateur du RCM et, plus tard, co-géniteur de Québec Solidaire.
Pourtant, à l’époque du Père Lévesque, il avait complété une maîtrise en sciences po et était devenu journaliste notamment à La Presse, où Gérard Pelletier l’avait fait chef de pupitre, et au Devoir, où Claude Ryan l’avait nommé courriériste parlementaire à Québec.
Un de ses rêves est la reforme électorale, la vraie, celle qui devra aboutir à la représentation proportionnelle. En effet, toutes les tribunes lui sont bonnes pour dénoncer l’injustice du système actuel.
S’il admet que la présente conjoncture néolibérale est difficile, il est convaincu – lui qui a connu la fin du duplessisme – que tout peut encore basculer et que l’espoir de jours socialement meilleurs est encore permis.
Aujourd’hui retraité, Paul Cliche continue de militer dans Québec Solidaire, tout en produisant des textes dans la presse progressiste.
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