Annie Roy
Série : Vision essentielle |
Il était une fois, il y a deux décennies et des poussières de cela, deux jeunes artistes professionnels, Annie Roy et Pierre Allard. Impliqués dans la mouvance sociale, environnementale, patrimoniale, féministe et pacifiste, ils décidèrent d’intéresser les gens d’ici et d’ailleurs à des sujets rarement jojos, des sujets comme la justice sociale, la pauvreté, le culte du bien-être, les ravages de la surconsommation, le développement durable, le sort des réfugiés, les paradis fiscaux, le logement abordable, le développement des hydrocarbures et bien d’autres. Ce qu’ils firent à fond la caisse.
Pas par prêchi-prêcha, ni par manif bien animée, ni par Internet, ni par un art scénique. Ils le firent par le truchement d’un vaste projet d’abord appelé « Action Terroriste Socialement Acceptable » (ATSA), puis rebaptisé « quAnd l’arT paSse à l’Action » (ATSA), un mélange subtil de poésie, d’humour, de faits et d’audace, en créant et animant des œuvres événementielles, transdisciplinaires et relationnelles, simplement pour faire réfléchir les gens, pour les amener à se questionner. Le plus beau, c’est que les gens apprécièrent la formule.
Or, le projet étant conçu par (et pour) deux amants en symbiose bien ficelée, il faillit dérailler en novembre 2018 avec le décès de Pierre. Lourdement ébranlée, Annie remonta quand même en surface et consulta son entourage. Résilience ultime, elle décida de continuer. De continuer non pas le désormais SIEN de projet, mais le LEUR à elle et à lui tel qu’il le demeurera. Et elle eut raison !
Allez vous en rendre compte par vous même en visitant LEUR site Web (atsa.qc.ca), où vous verrez les projets en cours.
Bon visionnement.
Cette entrevue d’Annie Roy s’inscrit dans une famille de productions baptisée «Vision essentielle», une famille complémentaire à la série «Les militants – militantes». Il s’agit d’entrevues sans fréquence ni durée déterminées, qui permettent à des personnalités progressistes de faire valoir leur point de vue.
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