André Laurin

bande-brune

Série : Les Militantes / Les Militants
Durée : 2 segments de 27 minutes chacun
Qualité vidéo : 720p
Suppléments additionnels : 10
Tournage : 25 nov. 2013 et 6 mars 2014
Lieu : Québec

 
bande-brune

 
Dans les années 60 et 70, André Laurin a changé la CSN pour en faire cette centrale ouverte sur la réalité socioéconomique des non-syndiqués. On lui doit les ACEFs, l’Aide juridique, des dizaines de caisses d’économie, etc. Il fut le labo ayant permis la mise en chantier du Deuxième front. Un monument de la sociale-démocratie québécoise qui nous a quitté le mardi 2 décembre 2014 à l’âge de 88 ans.

Pour accéder à la partie 1 de l’émission, cliquez sur l’image ci-haut

Pour accéder à la partie 2 de l’émission, cliquez sur l’image ci-haut


bande-brune

 

Compléments à l’émission

Supplément 1 : Un(e) militant(e), c’est quoi ? (cliquez sur la vignette).
Supplément 2 : Pourquoi les Carrés rouges» de 2012 ? (cliquez sur la vignette).
Supplément 3 : Un bon conseil aux militant(e)s (cliquez sur la vignette).
Supplément 4 : Communautarisme en 2014 (cliquez sur la vignette).
Supplément 5 : Noyautage d’une Assemblée de Caisse ! (cliquez sur la vignette).
Supplément 6 : Sur le Cirque du Soleil (cliquez sur la vignette).
Supplément 7 : Grosse tentative de corruption (cliquez sur la vignette).
Supplément 8 : Vipère(s) réchauffée(s) (cliquez sur la vignette).
Supplément 9 : Catholicisme et Desjardins (cliquez sur la vignette).
Supplément 10 : L’affaire Darabaner (cliquez sur la vignette).
bande-brune

 

Visionnaire en amont du «Deuxième front»

Détourné de sa carrière musicale par la maladie, André Laurin se lance dans le dépannage budgétaire et, en 1962, devient conseiller syndical à la CSN, où, en quelques années, il réussit à libérer des centaines de familles ouvrières de l’emprise des compagnies de finance.

Fidèle de Jean Marchand et Marcel Pepin, il fonde quelque 83 caisses d’économie. Qui plus est, il est à l’origine de l’Aide juridique, des ACEF et de l’Assurance-automobile.

Ses réalisations accomplies pour le compte de la CSN vont toutes servir à l’écriture du «Deuxième Front» et «Ne comptons que sur nos propres moyens», des rapports moraux que publiera Marcel Pepin à partir de 1968.

Le dévouement constant d’André Laurin envers les travailleurs et les gagne-petit lui ont valu divers honneurs sociétaux. Par exemple, en 2012, il a été institué chevalier de l’Ordre national du Québec et en juin 2014, l’Université Laval lui a remis un doctorat honorifique.

Un commentaire

Commentez cet article

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

  • Nelson Dumais
    Répondre

    Au sujet de ces personnages extraordinaires que l’on peut qualifier de «monuments» ou, comme on préfère le dire chez nos voisins du sud, de «légendes», il arrive que l’on dise qu’ils sont «simples», emphatiques et à l’écoute d’autrui, qu’ils aiment faire preuve de reconnaissance et qu’ils sont aux antipodes de la pédanterie, de la suffisance et de la vantardise. En un mot, il arrive que l’on dise de ces gens qu’ils sont de commerce agréable.

    C’est justement le cas d’André Laurin, un altruiste de longue date à qui la société québécoise doit beaucoup et que je me considère privilégié d’avoir pu interviewer. Docteur honoris causa, médaillé de ceci et de cela, cet homme que rien ne semble avoir pu abattre est, de surcroit, un des meilleurs ambassadeurs que la CSN n’a jamais eu.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *