François Vaudreuil

bande-brune

Série : Les Militants / Les Militantes
Durée : 3 segments de 27 minutes chacun
Qualité vidéo : 1080p
Suppléments additionnels : 4
Date du tournage : 7 avril 2024
Lieu : Longueuil

 
F. VAUDREUIL 0

 


F. Vaudreuil 1

Partie 1, cliquez sur l’image

F. Vaudreuil 2

Partie 2, cliquez sur l’image

F. Vaudreuil 3

Partie 3, cliquez sur l’image

bande-brune

 
 
Écrire cette notice visant à introduire François Vaudreuil, personnage attachant qui a dirigé la CSD pendant 20 ans, c’est surligner en jaune pétant l’incroyable évolution qu’à connue le mouvement syndical depuis les années 70.

À l’époque, les militants syndicaux bien allumés avaient l’habitude d’admirer la CSN où on pratiquait un syndicalisme à la mèche courte et où les structures de la société et celles de l’économie étaient remises en question au même titre que l’étaient les conditions de travail. Qui plus est, il arrivait que dans la rue, l’on troque ses pancartes syndicales contre celles de l’indépendance, puisque la lutte des unes et des uns semblait devoir passer par un Québec libéré du fardeau idéologique canadien.

Alors imaginez la bouillante réaction quand le tiers du membership quitta la CSN pour créer la CSD. Des mots comme traîtrise et des expressions comme vendus aux Libéraux furent alors proférés un peu partout. Mais les années passèrent et un à un, les vieux de la vieille partirent. Ils furent remplacés par une relève mieux équipée pour affronter la triste réalité sociale des années 80 et 90. Ainsi, au fur et à mesure, plus personne ne se souvint de Marcel Pepin et de son Deuxième front. Plus personne ne sut expliquer la désignation Trois D. Et quand en février 2013, les concessionnaires automobiles du Saguenay-Lac-Saint-Jean imposèrent leur odieux lock-out, personne ne trouva étrange qu’un conflit affectant la CSD soit activement soutenu par la CSN, en fait, par l’ensemble du mouvement syndical québécois. Le fantôme éthéré du trio Dalpé-Dion-Daigle s’était complètement dissout dans l’air tonifiant du lac.

Il allait donc de soi que Ferrisson rencontre l’homme du grand rapprochement, de la réconciliation et de la normalisation, François Vaudreuil. Trop jeune pour avoir vécu le schisme de 1972, il sait cependant qu’une telle déconvenue peut se produire quand, dans un mouvement, la direction n’est plus à l’écoute de toute sa base. Fort de cette certitude, il a donc fait le nécessaire pour éviter l’écueil en ses 40 ans de militantisme syndical, dont 8 en tant que vice-président de la CSD et 20 comme président.

Dans cette émission, François Vaudreuil nous offre le récit de sa vie syndicale avec une bonhommie permettant de le suivre sans souffrance au travers des trois segments animés par l’intervieweur Patrice-Guy Martin.

Bon visionnement.
 
 

bande-brune

 

La grève chez Pascal en 1977 – Photo : Archives de la CSD

 

Manif dans le cadre du lock-out imposé par les concessionnaires automobiles du Saguenay-Lac-Saint-Jean – Photo : Archives de la CSD

 

François Vaudreuil avec Gérald Larose, président de la CSN, Lorraine Pagé, présidente de la CEQ, et Clément Godbout, président de la FTQ – Photo : Archives de la CSD

 

La rue, rien de tel ! – Photo : Archives de la CSD
bande-brune

 

Compléments à l’émission. Cliquez sur les vignettes.


Supplément 1 : « Je n’ai pas fait carrière »
Supplément 2 : Une rémunération maoïste au bureau syndical ?
Supplément 3 : Entente particulière pour le transport laitier


Supplément 4 : Le précédent des ressources intermédiaires

bande-brune

François Vaudreuil, leader émérite de la CSD, syndicaliste humaniste et démocrate

(Texte de narration dans la vidéo)

On dit qu’un jour, jour de grande colère, la CSN reçut un coup terrible lorsque le cinquième de ses syndiqués et la moitié de ses conseillers syndicaux claquèrent à tout jamais la porte, et ce dans le plus bordélique des décors noir et blanc.

La CSN coiffa alors les dirigeants sécessionnistes Dalpé, Dion et Daigle, alias les « 3 D », de la mitre des traîtres réactionnaires. Puis, elle s’enduisit les plaies d’un onguent anti-CSD et poursuivit son petit bonhomme de chemin dans l’évolution sociale.

Sauf que cette situation ne pouvait durer éternellement. Apparut alors à la CSD François Vaudreuil. Issu de la classe ouvrière, humaniste sérieusement opposé à la division des travailleurs, il devint la voix de la réconciliation. Son impensable souhait fut même encouragé par deux présidents de la CSN, Gérald Larose et Marc Laviolette. Résultat : aujourd’hui, de toutes les personnes actuellement actives tant à la CSN qu’à la CSD, aucune ne se souvient vraiment de l’affaire des « 3 D ». Même qu’on collabore et qu’on se soutient.

Le chaleureux François Vaudreuil a été président de la CSD pendant 20 ans, un mouvement où il a milité aux lendemains du schisme pendant plus de 40 ans. 40 ans qui ont filé à vitesse Grand V tellement il a aimé.

Merci Monsieur Vaudreuil.

bande-brune

Commentez cet article

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *