Guy Latour
Série : Vision essentielle |
Il y a 29 ans de cela, Guy Latour, un col bleu comptant déjà 20 ans d’ancienneté, devenait le premier salarié de Desjardins à être libéré à temps plein pour activités syndicales. Jusque là, il avait été délégué, membre de l’exécutif et vice-président de sa section locale. Depuis, il en est le président. On parle ici de la section 575 du SEPB-Québec (Syndicat des employé(e)s professionnels et de bureau, un affilié à la FTQ). Cette section est spécifique au Mouvement Desjardins et en constitue de loin la principale instance syndicale.
Personnage haut en couleur qui fêtera bientôt son demi-siècle au service de ses membres, Guy Latour a notamment singularisé ses multiples mandats par la mise sur pied de programmes d’aide sans commune mesure avec ce qu’on peut retrouver ailleurs, incluant dans les syndicats les plus militants. On le dit inlassablement dévoué à ses commettants. Il est constamment à l’écoute, pour ne pas dire aux aguets, et prêt à en découdre avec quiconque s’attaque aux siens ou néglige leurs droits fondamentaux. Avec lui, on est loin du syndicalisme avocassier conventionnel particulier au Code du travail et aux conventions collectives. Sans négliger cet aspect pour autant, Guy Latour fait dans l’entraide, l’empathie, le respect, la chaleur humaine.
Homme au franc parlé capable de naviguer sans boussole dans les arcanes de Desjardins, celles de Montréal comme celles de Lévis, Guy Latour en profite, dans cette entrevue en duplex, pour nous présenter quelques facettes inédites du grand mouvement coopératif. En prime, il nous livre quelques réflexions, des certitudes de gros bon sens acquises durant sa longue carrière.
C’est André Leclerc, un des producteurs chez Ferrisson, qui l’a rencontré en avril dernier.
Bon visionnement.
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