Geneviève Lévesque
Série : Vision essentielle |
Depuis la nuit des temps, des humains de toute culture ont eu recours à la violence pour imposer leur point de vue. Violence politique, sociale, haineuse, conjugale. J’ai raison, j’ai le pouvoir, donc je le fais. C’est la violence, l’omniprésente violence, qui n’est pas nécessairement associée à bombe atomique, épisode génocidaire ou raclée dans une cour d’école. La violence est surtout verbale, psychologique, tordue. Elle permet le contrôle pathologique d’une personne chez qui elle s’insinue dans une lente destruction de ses mécanismes de résistance à la soumission et, finalement, de sa personnalité au complet.
Heureusement, notre pauvre humanité dispose aujourd’hui de certains moyens pour protéger bon nombre de personnes violentées. Par exemple, il y a ces terres d’asile, ces refuges, pour opposants politiques, ethnies persécutées, etc., et, plus récemment dans notre grand fil évolutif, ces refuges pour femmes et désormais personnes trans victimes de violence.
Chez nous, de telles ressources ont été mises en place, très souvent par des militantes issues de la mouvance communautaire. C’est le cas de La Débrouille, un service de première ligne situé à Rimouski, bien implanté dans la région. Pour faire le tour de la problématique, nous en avons rencontré la coordonnatrice, Mme Geneviève Lévesque.
Le tournage eut lieu en début printemps sur la grève du fleuve, tout près du phare de Pointe-au-Père, par un petit matin frisquet… mais ensoleillé. Darisse Bellavance, « quasi-hypothermisée », a assumé le rôle de l’intervieweuse.
Bon visionnement.
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