Johanne Deschamps
Série : Les Militants / Les Militantes |
En août 2021, dans la paix des Laurentides, une paix inégalement ensolleillée, faut-il le préciser, Ferrisson a rencontré une femme d’idée, de conviction et de solidarité, la militante féministe et syndicale Johanne Deschamps. Quelques heures de caméra plus tard, nous savions déjà que la richesse de son vécu nécessitait trois segments de 27 minutes, soit un de plus que la normale. Militante de base au SCFP, elle se hissa jusqu’aux sommets de la FTQ sans jamais rechercher honneur et pouvoir. Son poste dont elle est la plus fière ?
Directrice de la formation à la FTQ.La carrière de Johanne Deschamps en fait un personnage un peu atypique, encore un ! Effectivement, les gens qui vivent d’espoir, qui carburent à la solidarité, qui donnent toujours le meilleur d’eux-mêmes, sont, la plupart du temps, atypiques. Une très belle carrière avec, au terme, l’endurable désolation d’être devenue « retraitée ». Bon visionnement.
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Syndicaliste féministe – Formatrice solidaire
Sans plan de carrière, sans préméditation, Johanne Deschamps a marché naturellement vers le syndicalisme, le féminisme et la formation ouvrière. Elle n’est pas une arriviste ou une ambitieuse. Elle est une curieuse, une affamée de savoir, doublée d’une passionnée de la transmission des connaissances.
Tout au long de ses engagements, elle a pris plaisir à écouter et découvrir les riches expériences de vie de ses camarades de travail et de luttes. Leur vision du monde ainsi absorbée, elle a eu le souci constant de la partager avec des générations de syndiqués.
D’abord militante syndicale de base à Polytechnique, elle s’implique au Conseil du travail de Montréal où elle fait ses premières armes comme formatrice et où elle participe à la mouvance féministe dans les instances syndicales.
Elle devient ensuite responsable de la formation syndicale au Conseil du travail, enfin à la FTQ. Puis, on la retrouve conseillère régionale dans Laurentides Lanaudière. Enfin, comme dernier défi, elle est nommée conseillère politique de la centrale.
Ce cheminement remarquable est frappé d’une constante : la volonté de servir plutôt que de diriger, celle de participer à l’effort pour l’avancement humain, social et politique des salarié-e-s auxquels elle est intimement liée.
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