(Photo: Jacques Nadeau – Le Devoir) Isabelle Paré du Journal le Devoir a eu le privilège de rencontrer Paul Gérin-Lajoie, premier titulaire du ministère de l’Éducation du Québec du 13 mai 1964 au 16 juin 1966.
M. Gérin-Lajoie a accepté de lui raconter les débuts du système éducatif québécois, les embûches qu’il a dû déjouées pour mener à bien son projet. Cet article nous ramène à une époque pas très éloignée mais combien étrangère à notre réalité d’aujourd’hui. Il est important de se remémorer tout cela pour bien comprendre nos acquis et les protéger.
«Productions Ferrisson» a rencontré, en février 2014, Lionel Bergeron qui a débuté sa carrière en 1951 comme Frère enseignant.
Laïcisé en 1955, il a été un témoin privilégié des luttes menées pour que les enseignantes obtiennent justice quant à leur rémunération. Leur condition de femme faisait en sorte qu’elles étaient payées deux fois moins cher que leurs collègues masculins.
M. Bergeron a participé à la grande réorganisation structurelle du milieu scolaire à la fin des années 60. Il a vécu la transition de la confessionnalité à la laïcité scolaire. Il était là également au début des négociations dans le dossier de l’équité salariale. Pour en apprendre plus sur son parcours, cliquez sur ce lien-ci . Vous pouvez également visionner l’émission sur notre nouvelle chaîne Youtube .
Le qualificatif de mémoire des débuts de l’enseignement moderne peut être accolé, sans aucun doute, à Lionel Bergeron.
Le récit de M. Paul Gérin-Lajoie nous explique le rôle du chef d’orchestre. Pour sa part, M. Lionel Bergeron nous démontre l’importance du musicien.
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